Netlinking : construire sa stratégie de liens selon SEMJuice
Pilier du SEO et élément indispensable d’une stratégie de référencement naturel, le netlinking, aussi appelé link building ou linking externe, est certainement la partie du SEO la plus fastidieuse à mettre en place.
Si on devait définir le netlinking, nous dirions qu’il s’agit d’une technique qui consiste à avoir un maximum de liens, appelés backlinks, pointant vers un site web afin d’augmenter sa visibilité et sa crédibilité aux yeux des internautes et des moteurs de recherche.
Il existe différentes manières, plus ou moins complexes, de construire une stratégie de netlinking. Afin d’y voir plus clair sur ce qu’est le netlinking et sur ses subtilités, j’ai le plaisir de recevoir le gérant et fondateur de SEMJuice, Nicolas Mercatili.
Au programme :
- Quelle est l’importance du netlinking dans une stratégie SEO ?
- Comment fonctionne le link juice ?
- Pourquoi l’autorité d’un site n’augmente pas forcément malgré une bonne stratégie de liens ?
- Comment obtenir des backlinks ?
- Quels sont les avantages et les risques d’utiliser des réseaux PBN dans une stratégie de netlinking ?
- L’origine des backlinks est-elle importante ?
- Tous les backlinks sont-ils bons pour le SEO ?
- Les liens no follow et do follow sont-ils encore utiles ?
- Quels sont les points de vigilance d’un audit de backlinks ?
Quelle est l’importance du netlinking dans une stratégie SEO ?
Peut-on se limiter au netlinking pour booster son SEO ?
Vous penserez certainement que j’enfonce des portes ouvertes en posant cette question. Car, comme le dit Nicolas Mercatili, “le SEO, c’est plus large que les backlinks. Google accorde beaucoup d’importance aux backlinks. Les liens sont au coeur de l’algorithme de Google. Le Page Rank n’est plus affiché, mais il existe toujours. [...] On dit toujours des backlinks que c’est ce qui vient booster tout ce qui a été optimisé avant. [...] Le netlinking est un levier off-site qui va venir décupler tout ce qui a été fait en termes d’optimisation de site. Donc le netlinking ça fonctionne bien, ça a beaucoup de poids. Mais, on aura des résultats beaucoup plus importants si le site est correctement optimisé”.
Une stratégie qu’applique Nicolas Mercatili au sein de son agence de netlinking, SEMJuice. “Chez SEMJuice, quand un client vient nous voir pour un besoin en termes de backlinks, on va toujours regardé comment est optimisé leur site. Ce qu’on va souvent préconiser, c’est d’optimiser la page d’accueil. Souvent, on a des commerçants qui ont des pages d’accueil trop lourdes, des sites trop lents [...], on leur optimise au maximum. On optimise aussi la balise titre, qui a beaucoup de poids en termes de SEO par rapport aux backlinks qu’on va recevoir [...]. Le but est d’avoir un maximum de résultats pour la stratégie de liens et ça passe forcément par de l’optimisation de site. Si on a un site pourri et bien dégueulasse, il y a peu de chance que les liens soient efficaces”.
Comment fonctionne le link juice ?
Link juice : définition
Le link juice, aussi appelé jus de référencement, évoque la distribution des effets bénéfiques, sur le SEO, qu’un backlink peut transmettre vers un autre site ou vers une autre page.
Link juice : mode de fonctionnement
Si le link juice peut se transmettre d’un site vers un autre, cela est également le cas sur un site, en interne, d’une page vers une autre page.
Par exemple, si je décide de concentrer un maximum de backlinks sur une URL “A” de mon site web, les autres URL B C D E de ce même site web peuvent-elles profiter de l’autorité, via le link juice, de l’URL A grâce au maillage interne ?
“C’est une question qu’on nous pose souvent”, révèle notre invité. “Dans une stratégie de liens, on ne peut pas travailler toutes les URL. Et si on arrose un peu partout sur toutes les URL, on ne va pas avoir beaucoup d’efficacité. Chez SEMJuice, en général, on fait un audit de profil de lien, on va également auditer les mots clés qui sont positionnés, voir les pages qui sont rattachées à ces mots clés. Et on va définir, avec nos clients, quels sont leurs mots clés “business”, ceux qui leur rapportent le plus d’argent [...]. Souvent ce sont des mots clés qui vont être en 15e, 22e position sur lesquels il y a un volume de recherche important et où il y a du potentiel. Une fois qu’on a mis cela en place, on va définir la stratégie. On va venir pousser une ou deux pages. On va envoyer du lien vers la page d'accueil, parce que la page d’accueil doit recevoir du lien. On ne peut pas envoyer du lien que sur des pages internes. Et ce que l’on remarque, c’est que les pages qu’on va cibler en termes de lien, par rapport aux mots clés choisis, vont monter assez rapidement. Mais, l’ensemble du site va également monter. Il va monter en mots clés, l’ensemble des mots clés va monter et c’est la globalité du site qui gagne en visibilité”.
Il est important de préciser que “toutes les URL ne vont pas monter aussi rapidement”, rappelle Nicolas Mercatili avant d’ajouter : “Mais le lien a pour effet de faire monter le site et surtout, cela va dépendre du maillage interne, car on envoie du lien sur la page d’accueil. Quand on parle d’un site ou de quelqu’un, on envoie un lien vers sa page d’accueil, donc c’est cette page qui a le plus de jus et d’autorité. Cette page d’accueil doit donc redistribuer ce jus en interne. Et, suivant la façon dont on va optimiser le maillage interne, on remarque que le pages qu’on a optimisé dans ce maillage interne, ce sont elles qui vont monter plus rapidement que les autres pages qui ne reçoivent pas de backlinks”.
Quelle est la différence entre la réputation d’un domaine et le link juice ?
Il s’agit d’un amalgame qui est souvent fait en SEO. Comme le rappelle Nicolas Mercatili, ce qui différencie ces deux termes est “la notion d’autorité du domaine”, pour le domaine référent, et “la notion de transmission de jus”, pour le link juice.
“Chez SEMJuice, on travaille avec des clients plus ou moins gros [...]. Pour les clients à gros budget, on leur met à disposition des liens adaptés à leur profil de liens. On va chercher du gros média qui coûte plusieurs milliers d’euros. Ces sites là on énormément d’autorité, c’est-à-dire que, lorsqu’on fait le lien vers le site du client, c’est un signal fort puisque le site qui fait le lien est très puissant. Par contre, la transmission de jus qu’on veut sur des gros médias qui publient beaucoup, lorsque l’article du client est sur la page d’accueil du site, on est peu profond par rapport à la page d’accueil du site, du coup, à l’instant où l’article est publié, il y a énormément de jus qui part sur le site de notre client”.
Une notion de jus à relativiser lorsqu’on apparaît en page d’accueil d’un gros média car, comme le précise notre directeur d’agence de netlinking, “ces sites là publient tellement, qu’au bout d’un moment, l’article prend de la profondeur et on se retrouve rapidement à plusieurs clics de la page d’accueil. On a donc perdu beaucoup de jus SEO, mais il y a toujours l’autorité du domaine qui est présente”.
Un avantage qu’exploite SEMJuice en travaillant “avec ce qu’on appelle du lien vers le lien. On va chercher des petits liens, pas très coûteux, qu’on renvoie vers la page du gros média. Ce jus va transiter par la page du gros média, vers le site de notre client, en transférant du jus SEO vers cette page qui renvoie vers le site de notre client, mais en récupérant l’autorité du domaine”.
Pour traduire plus simplement : “le jus perdu en interne de la page d’accueil du site, on va le récupérer via du jus externe, pour conserver l’autorité”.
Pour résumer, il est bon de créer du lien sur de gros média. Cela permet de bénéficier de son autorité, mais le jus de lien reçu reste limité dans le temps à cause d’un turnover des articles trop important sur ce genre de site. Cependant, une bonne stratégie de “jus externe” permet de continuer à bénéficier de l'autorité du site de façon pérenne.
Le netlinking, ça prend du temps et ce n’est pas une garantie de résultats
Comme souvent en SEO, il y a des bases à connaître, à maîtriser, mais il n’existe pas vraiment de véritable garantie qu’une action ou une stratégie de référencement naturel portera ses fruits. De nombreux facteurs doivent être pris en compte pour limiter le risque d’échec et favoriser la réussite d’une stratégie.
Forcément, le netlinking est concerné par ces aléas. On le voit régulièrement sur les forums SEO, où de nombreuses personnes s’interrogent sur le fait qu’elles acquièrent des backlinks de qualité, dotés d’une bonne autorité, mais l’autorité de leur site ne s’améliore pas pour autant.
Pour Nicolas Mercatilit, “la fausse bonne idée c’est d’acheter un lien et demain je me rends compte de son efficacité. Cela est complètement faux. Google met beaucoup de temps à interpréter ce qu’on fait. Donc si j’achète un lien, je verrai peut-être ses effets dans un ou deux mois. Et c’est également difficile de voir l’efficacité d’un lien. Chez SEMJuice, on conseille à nos clients de travailler leur stratégie de liens sur 6 mois, car c’est le délai minimum sur lequel on va avoir des résultats [...]. Il y a vraiment une inertie au niveau des stratégies et des interprétations de Google. Google est de plus en plus fainéant et met du temps à interpréter ce qu’on fait pour qu’on le manipule moins, etc.”.
Le netlinking est donc un “travail d'endurance", comme le décrit notre invité. “Sur 6 mois, on travaille une requête et des mots clés. On monitore ses positions sur des outils SEO et, en fonction des backlinks qu’on a mis, on voit évoluer les positions. Ou pourra alors en tirer les conclusions”.
Comment obtenir des backlinks ?
Vous me direz, il suffit de lire des tutos, le web en regorge. Mais aucun tuto ne vous décrit vraiment la réalité des choses. Car il y a toujours un décalage entre la théorie et la pratique.
Pour Nicolas Mercatili, “il y a deux façon de faire pour obtenir des backlinks :
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le linkbaiting, c’est-à-dire qu’on va proposer des contenus extraordinaires et espérer qu’ils soient partagés, repris et qu’on reçoive des liens. Ça fonctionnait bien il y a quelques années. Mais le web est aujourd’hui tellement fourni en contenus que c’est de plus en plus durs d’obtenir de liens naturellement grâce au contenu, même si ça se fait encore quand même.
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le link building, c’est-à-dire qu’on vient manipuler les liens et les générer nous-mêmes. Il y a différentes façons de faire : on peut faire des échanges de liens croisés [...]. On peut aussi acheter des liens sur des sites, on peut démarcher des bloggeurs, ou aller sur des groupes SEO. On peut aussi carrément proposer une stratégie clé en main comme chez SEMJuice.
Il y a donc différentes façons de faire du lien. La seule recommandation que j’aie, c’est de le faire intelligemment, c’est-à-dire en faisant attention à la sur optimisation [...] pour passer sous les radars de Google et ne pas risquer de se faire pénaliser [...]”.
Atouts et risques des réseaux PBN dans une stratégie de netlinking
C’est une vraie mode dans le milieu du référencement naturel, profiter de la mise en place de réseaux PBN pour booster son SEO. Le principe est simple, créer ou profiter d’un réseau de sites web privés interconnectés, idéalement optimisés, pour créer des backlinks et pour booster le SEO d’un site principal.
Une stratégie qui peut rapporter gros, mais qui comporte également certains risques.
Pour notre expert, “il y a deux façons d’utiliser un PBN :
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avoir un PBN privé, c’est-à-dire que j’ai un site avec une certaine thématique et je vais créer plusieurs sites dans cette thématique, en achetant des domaines expirés. Je serai donc propriétaire de ces sites et je serai le seul à avoir un lien de ces sites. C’est une bonne pratique car ça permet d’avoir des liens que nos concurrents n’auront pas. Mais attention, cela ne doit pas représenter trop de liens par rapport aux backlinks qu’on reçoit.
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il y a aussi les réseaux de sites mutualisés. Si je suis un référenceur, ou une agence, un blogueur spécialisé dans un domaine, et que j’ai plusieurs sites, je les mets à disposition sur une plateforme comme SEMJuice et l’agence va mettre de temps en temps des clients chez tel ou tel blogueur, agence, …"
Forcément, de telles pratiques ne sont pas sans risque, comme le décrit notre invité. “Le danger, c’est de tomber sur quelqu’un qui va mal gérer son réseau de sites en laissant des empreintes entre les différents sites. Chez SEMJuice, si on a 30 liens à placer pour un client, on va les mettre chez 30 partenaires différents. Il n’y aura aucune empreinte entre les sites. Il est facile aujourd’hui de remonter une empreinte et il est arrivé à plusieurs reprises que des dénonciations aient lieu sur les forums de Google. Un référenceur qui n’est pas passé devant son concurrent et qui a baissé les bras, va creuser sur ce qu’a fait son concurrent. Il identifie des réseaux de plusieurs centaines de sites qui appartiennent au même propriétaire et le dénoncer sur le forum de Google. Là c’est la catastrophe pour le réseau de sites, pour le client et tous les autres qui sont poussés par ce réseau de sites”.
Un monde de filous décidément le SEO ! On ne saurait donc trop vous recommander d’être vigilant quant à l’utilisation de réseau PBN. “Peu de monde maîtrise cette pratique en France. Il vaut mieux arroser chez différents partenaires pour n’avoir aucune empreinte”; insiste Nicolas Mercatili avant d’ajouter : “Mais vous pouvez mettre en place une dizaine de sites différents et variés dans votre thématiques. Cela vous donnera un lien et c’est un bon complément à une stratégie de liens”.
L’importance de l’origine des backlinks
C’est l’une des choses impossibles à contrôler si on ne possède pas un outil SEO, comme Cocolyze qui propose un outil de contrôle des backlinks, connaître le degrés de toxicité d’un backlinks pour un site web. Car tous les backlinks ne sont pas bons à recevoir pour votre SEO, surtout s’ils viennent de sites pauvres en qualités.
C’est d’ailleurs l’une des questions les plus fréquentes que nous recevons chez Cocolyze : vaut-il mieux avoir des backlinks considérés comme fortement “toxiques”, c’est-à-dire provenant d’un site de mauvaise qualité, du spamming, etc, mais axés sur notre domaine d’activité ? Ou vaut-il mieux avoir des backlinks “corrects”, avec une bonne autorité, mais d’un secteur d’activité différent ?
Une question pas évidente à aborder pour notre expert. Pour lui, “les liens spammy sont rarement thématisés [...] Ce sont surtout des sites de mauvaises qualité qui vont générer énormément de liens renvoyant vers un même site. Selon moi, il n’y a donc aucun intérêt à recevoir un lien spammy. On a la chance que Google n’en tienne pas forcément compte. On se rend compte qu’un site, qui a une certaine position et une certaine visibilité, et qui reçoit énormément de liens spammy d’un coup, le site ne bougera pas. Leurs métriques vont baisser, en termes de trust flow, etc. Mais, ça n’impactera pas la visibilité du site”.
Les liens spammy n’ont donc pas d’influence directe sur votre classement. “Mais idéalement, il faut avoir des liens qui sont thématisés au niveau de la page et pas forcément du site web d’où ils proviennent. Certaines études l’ont démontré, ce qui a le plus de poids c’est la sémantique entre la page qui fait le lien et celle qui le reçoit”, ajoute notre expert.
Pour rappel, vous pouvez facilement analyser le degré de fiabilité et de toxicité d'un lien avec l'outil d'analyse de liens de Cocolyze.
Est-il bon alors de recevoir des liens, de bonne qualité, même si le site d’où ils proviennent n’est pas dans la même thématique ?
Pour Nicolas Mercatili, “il est toujours bon d’avoir des liens d’un site de qualité qui n’est pas dans la même thématique. Ca peut rester bon à recevoir, mais ça doit être un lien parmi d’autres. On doit essayer d’avoir un maximum de liens provenant de sites sur sa thématique, avec des pages proches sémantiquement de la page qu’on pousse sur notre site”.
Ne sous-estimez aucun backlink !
Lorsqu’on est plongé dans l’élaboration d’une stratégie SEO et de netlinking, on souhaite forcément la crème des contenus et des backlinks. Seulement, on peut avoir tendance à sous-estimer l’impact de certains liens, notamment de ceux provenant de sites web à faible autorité. Pourtant, ces liens peuvent aussi vous apporter du link juice, même si c’est en quantité réduite.
Comme le dit notre invité, “il faut de tout pour faire un monde ! On ne peut pas recevoir que des gros liens. Chez SEMJuice, quand on a des clients qui viennent de démarrer avec leur site, on ne peut pas leur mettre que des liens à forte autorité, ce n’est pas possible car ils ne sont pas éligibles à recevoir ces liens. [...] L’autorité est donc importante, mais des petits liens font aussi très bien le job. On arrive à lancer des petits sites avec de petits liens et un petit budget, et ces sites décollent rapidement car on est sur des sites bien thématisés, qualitatifs, … Ca reste un bon signal et la quantité de liens joue également.”.
Gérer l'inertie entre la mise en place du netlinking et le crawl de Google
Comme l’a rappelé notre expert en netlinking, il se passe un certain temps entre le moment où vous obtenez des backlinks et le moment où Google va commencer à s’intéresser à ce qu’il se passe sur votre site.
Mais durant ce laps de temps, si mon lien perd en autorité, est-ce que cela aura une incidence sur mon référencement ?
“Je pense que Google voit le backlink rapidement car, selon les sites, il va les crawler plus ou moins souvent”, confie Nicolas Mercatili. “Généralement, quand on fait des liens sur un site, on le fait sur des sites assez qualitatifs qui sont souvent crawlés. Google voit donc le lien rapidement, mais il va différer le moment où il commence à donner de l’importance à ce lien et faire en sorte que ce lien soit efficace pour le site qui le reçoit. [...] Donc ça ne va pas forcément impacter la page [...]. Je ne pense pas qu’il y ait un laps de temps où on perd l’efficacité du lien, parce que le lien est positionné à un certain niveau. Google voit qu’on reçoit un lien et le lien est généré à ce moment-là. Je pense qu’il va tenir compte de cela. [...] Nous on travaille avec de gros sites où on va faire majoritairement des gros liens et on voit l’efficacité des gros liens, malgré le changement rapide des pages d’accueil”.
Quelle est l’utilité des balises nofollow & dofollow ?
C’est l’une des grandes interrogations actuelles en SEO, à quoi servent les balises nofollow et dofollow ?
A l’origine, ces balises servaient à indiquer à Google qu’il pouvait suivre un lien ou, au contraire, qu’on lui “interdisait” de le suivre. Aujourd’hui, il semblerait qu’il y ait quelques trous dans la raquette et que Google n’en fasse qu’à sa tête concernant les instructions émises dans ces balises.
Comme l’indique Nicolas Mercatili, “Google a annoncé clairement qu’il ne tenait plus compte des liens nofollow. [...] Pour la transmission de link juice, celle-ci ne se fait que par des liens dofollow. Donc si vous achetez un lien, veillez bien à ce qu’il soit en dofollow pour avoir la transmission de jus qui se fasse. Les liens nofollow on peut les éradiquer de toute stratégie. Il vaut mieux intégrer l’obfuscation de lien, c’est-à-dire que je viens masquer les liens aux robots de Google, mais je les laisse visibles aux internautes. Cela reste une bonne pratique [...]. A partir du moment où on n’essaye pas de berner les utilisateurs et que c’est pour optimiser le crawl, ainsi que le budget de Google, il n’y a aucun problème à utiliser l’obfuscation de lien [...]”.
Quels sont les points de vigilance lors d’un audit de backlinks ?
Comme pour trouver les bons mots clés SEO, trouver les bons backlinks nécessite de connaître son environnement avant de pouvoir choisir les liens qui vous seront les plus bénéfiques.
“Chez SEMJuice, lorsqu’un client vient nous voir, on fait un audit de liens. On va regarder quels sont les liens qu’il reçoit, leur typologie, le type d’ancres de liens, combien il possède de backlinks, etc. À partir de là, on est capable de définir une stratégie. Nous, nous allons surtout regarder les ancres de liens, car c’est là qu’est vraiment le point de vigilance vu que c’est ce que Google va le plus monitorer et pénaliser [...]. Les ancres très courtes, avec un ou deux mots, peuvent créer de la suroptimisation et c’est qu’on va pénaliser son site. [...] Quand on voit que les ancres sont sur optimisées, on va chercher à les “désoptimisées”. On va acheter de petits liens pour nos clients, afin de fondre dans la masse les ancres sur optimisées. On va donc essayer de ramener le SEO à un niveau “naturel” avant de le refaire monter. [...] Le but est d’avoir des ancres de liens qui soient logiques et naturelles [...]”.