Cocon-sémantique et leviers de trafic

Le Cocon-sémantique & les leviers de trafic à développer.

Stéphane Jambu, a accepté de se prêter au jeu de l’interview en pleine période de confinement pour nous parler de sa façon de bâtir une stratégie de cocon-sémantique mais également des différents leviers qu’il active pour développer la visibilité de ses clients. Consultant e-commerce, spécialiste en visibilité, bâtisseur de stratégie digitale dans la vie de tous les jours, c’est aussi l’ami des chats, puisqu’il gère également une association les concernant.

 

Comment travailles-tu un cocon-sémantique ?

Il faut comprendre le fonctionnement de Google pour mettre en place un travail de cocon-sémantique. Google veut qu’on lui démontre qu’on est le meilleur dans son domaine. On doit lui donner du contenu de qualité. Cela prend beaucoup de temps car pour construire une bonne page, Google conseille un minimum de 800 mots ( soit 200 mots-clés) même si souvent on conseille entre 1 200 à 1 500 mots pour être efficace. Tout cela prend plusieurs heures…

Il faut prendre conscience également du niveau de concurrence. Plus la concurrence est rude, plus il faut redoubler d’efforts. « […] Prenons l’exemple avec Leroy Merlin, un site qui a 10 ans d’existence, alors que nous on débute il faut donc envoyer plus, cela veut dire écrire 20, 50 pages jusqu’à 100 pages des fois […] on peut faire plein d’erreurs en termes de structure, d’architecture, de sémantique, pour le moteur de recherche. […] Il faut que cela soit bien structuré, propre et bien écrit pour que Google se dise que c’est bien pour les gens et donc pour moi. ».

 

Faut-il développer plus de contenu sur notre site ou créer du contenu satellite ?

Cela s’appelle cocon car c’est séparer la partie contenu pur du reste du site pour booster le produit ou le service sur Google. Il faut imager le boost par un turbo, qui viendrait propulser un produit ou un service.

 

Quelle stratégie à adopter pour développer sa visibilité ?

Il y a d’un côté, des sources de trafic potentiel d’un site internet et de l’autre la visibilité additionnel que l’on peut faire. Si nous restons d’abord sur ce premier,

  • Trafic direct : les gens qui connaissent déjà votre marque, c’est ce qu’on appelle le branding.
  • Trafic referral :  faire parler de son site sur d’autres sites, c’est du backlinks. On va retrouver des comparateurs de prix, des liens sur des site partenaires ou des agrégateurs de flux.
  • Trafic payant : faire de la publicité payante pour gagner en visibilité. Attention, certaine activité n’ont pas le droit de créer de la publicité.
  • Trafic organique : le référencement naturel / le SEO dans lequel on retrouve du contenu rédactionnel, des mots-clés et la popularité des liens qui renvoient sur votre site. On y ajoute également le principe de visibilité déportée où le but est de créer une communauté fédérateur pour créer du lien vers un produit ou un service à vendre.
  • Trafic social : grande source de trafic basée sur les Médias-Sociaux. Le choix du réseau-social va dépendre de la clientèle cible. Le choix aussi de l’influenceur est à prendre en compte.
  • Trafic mail : générer du trafic à travers des campagnes emailing. Rappelons également que l’emailing vous permet aussi de générer un taux de retour de vos clients / utilisateur.

 

Les plateformes validées par Stéphane :

Hotbrain : Un site qui permet de faire afficher ses offres dans les sites des autres. Une alternative Adwords intéressante, payante aussi mais prioritaire à plus petit budget que Google Ads.

 

Liens utiles pour vous calculer votre ROI :

https://www.hi-commerce.fr/adwords-y-aller/ : Calculer son ROI d’une campagne Adwords.

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